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Sur place, c’est une impression de désolation. Tout est à reconstruire, à commencer par la démocratie : ce dimanche, quatre décennies de République ont été jetées par les fenêtres des palais conçus par l’architecte Oscar Niemeyer. Image saisissante : à l’entrée du Planalto, les portraits des trente-neuf présidents du Brésil ont été déchirés et brisés au sol – à l’exception d’un seul, celui de Jair Bolsonaro, sans doute emporté comme souvenir par un émeutier.
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